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Victoire ALLAIN et Edith DEMOGET se rencontrent en mars 2018, en avril, elles présentent la première ébauche de "Route d'Eyburie 19140 Uzerche" pendant le Festival "Turbulences" au Théâtre Universitaire de Nantes.

Débute une collaboration au long court autour de cette pièce en référence au centre de détention éponyme.

« Imagine-toi, tu t’es couchée dans ton lit aux côtés d’une personne que tu aimes, qui partage ta vie et tu te réveilles seule, dans un lieu qui t’es inconnu totalement désemparée dans un univers hostile, minuscule toi qui est grande et qui aime faire d'immenses mouvements à l’image de ton corps. »

 

 

 

SYNOPSIS

Elle se retrouve dans une cellule. Que fait-elle ici ? Pourquoi ? Elle pressent seulement qu’elle est contrainte d’y rester, elle n’a plus le choix... L’espace est égal a celui d’une cellule de prison.

 

Elle le découvre, l’arpente dans des mouvements entravés. La peur, l’angoisse d’être dans un lieu si petit, elle qui est habituée à aller et venir comme bon lui semble. La colère et la volonté de sortir l’entrainent dans une lutte pour sa liberté empreinte de tension et d’énergie. Son corps tente de se projeter au-delà  !

Le corps, les mots, le rêve, la poésie, jusqu’où pourra -t-elle puiser pour recouvrer sa liberté?

 

 

NOTE D’INTENTIONS 

L’environnement de la danseuse représentant une cellule est un élément clé de la pièce. C’est parce que cet environnement est ce qu’il est, qu’il pousse la jeune femme à se mettre en mouvement mais que dans un même temps il limite sa liberté d'action.

Il s’agit làd’une histoire d’être humain.

 

Le but n’est pas de savoir pourquoi la danseuse se tient ici, à cet instant, mais de vivre avec elle ses doutes, ses expériences, ses combats, de chercher avec elle comment elle peut y échapper, si elle le peut et ce qui lui restera de son humanité après ...

La performance montre un état de fait, àun instant T: une jeune femme se retrouve enfermée, de là découlent toutes sortes de réactions, de gestes, de paroles, de regards pour tenter de garder son humanité et de faire face quoi qu’il arrive.

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